Immobilier : Un bon cru pour l’immobilier ancien en 2018
Il y a un an, nous avions indiqué que, avec 960 000 transactions, l’année 2017 nous avait probablement amenés à un sommet en termes de volumes et que la hausse des prix devrait s’amplifier. Ces anticipations sont en passe d’être réalisées en 2018 avec 957 000 transactions à la fin octobre et une hausse des prix généralisée à de rares exceptions près. Il reste toutefois peu probable que nous dépassions le million en toute fin d’année, l’ensemble des notaires constatant, dans leurs études, un léger tassement.
Le volume des ventes immobilières
Dans le détail, depuis fin 2017, le volume de ventes plafonne entre 950 000 et 960 000 transactions sur douze mois. Cette tendance à une stabilisation à un niveau élevé est générale dans l’ensemble des départements.
Le prix des ventes immobilières
Au troisième trimestre 2018, les prix des appartements anciens en France métropolitaine ont progressé de 1,4% par rapport au deuxième trimestre 2018 (en données provisoires corrigées des variations saisonnières), après +0,7% au deuxième trimestre et +0,8% au premier trimestre
Sur un an, les prix des appartements anciens ont augmenté de +3,4%. La reprise, amorcée depuis le deuxième trimestre 2016, a atteint
jusqu’à +4,5% de hausse au troisième trimestre 2017. La tendance haussière s’est ensuite tassée depuis plusieurs trimestres.
Cette hausse sur un an est plus forte en Île-de-France (+4,2%) qu’en province (+2,6%). Comparativement au deuxième trimestre 2018, la hausse s’est accentuée pour la province (+2,6% au troisième trimestre contre +2% au deuxième trimestre) et s’est amoindrie en Île-de-France(+4,2% au troisième trimestre contre +4,9% au deuxième trimestre).
Les mêmes causes produiront-elles les mêmes effets en 2019 ?
On peut penser que ce dynamisme des volumes se maintiendra car, même si certains paramètres sont moins prégnants (ainsi, notamment, le fameux « effet de rattrapage » faisant suite à un marché atone sur les années 2012, 2013, et 2014), les ingrédients structurants de ce marché demeurent réunis :
– des taux d’intérêts toujours faibles, proches de leur point le plus bas constaté fin 2016/début 2017 ;
– des prix en hausse contenue sauf les exceptions bordelaise, parisienne intra-muros et lyonnaise (en province, les hausses sont glo-balement proches de celles constatées fin 2017, avec une moyenne de + 2,7 % sur un an au troisième trimestre 2018) ;
– une vitesse de rotation du parc immobilier qui se maintient à un taux élevé, signe d’un marché très actif.
Le marché reste sain et très dynamique au regard de ces critères, ne donnant pas de signes de surchauffe, hormis quelques comètes régionales bien identifiées. L’indicateur avancé des avant-contrats confirme la dynamique de la tendance haussière des prix jusqu’en février 2019, tendance qui devrait toutefois s’atténuer dès les mois suivants. Ces orientations seraient plus marquées sur les appartements anciens que sur les maisons anciennes.
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